Notre
Histoire
Les Rhums Saint-Maurice sont intimement liés à l’histoire d’une famille – les Prévot – qui commence avec Fernand Edouard et Ernest Auguste en 1917 et qui se déroule jusqu’à aujourd’hui.
Les origines de la famille Prévot
En 1855, est découvert sur les berges de l’Arataï, affluent du haut Approuague, une pépite grosse comme le poing par un Indien nommé Paolino et un colon, Félix Couy.
Cet événement déclenche une véritable ruée vers l’or. Des aventuriers métropolitain, antillais, caribéens viennent tenter fortune dans cette région reculée de la Guyane. C’est dans ce contexte que, Jean-Baptiste et François Prévot, originaires de la région de Bordeaux, arrivent en Guyane et achètent des placers aurifères.
Le 3 mai 1899. La société « François Prévot et frères » est créé : elle gère la réunion de 7 placers aurifères.
Le plus jeune des fils de Jean-Baptiste, Ernest Auguste est chercheur d’or sur la Mana, avant de devenir Clerc de Notaire. En 1901, il épouse Hélène Lucie Aimée Gayda, la veuve de son frère aîné Jules, mort en 1899 à Cayenne.
Il a 5 enfants : Georges, Camille, Valérie, Emelyne et Paul. Il élève également Gaston Jean Prévot, né du premier mariage de son frère Jules et d’Hélène Gayda à Cayenne.
Georges Prévot est né à Cayenne en 1901, Il a fait ses études secondaires au collège de Cayenne. Son oncle Fernand Edouard construit en 1917 une distillerie sur sa propriété de Cayenne. Georges est alors employé comme contremaître. Émancipée en 1919, à l’âge de 18 ans, il exerce pleinement la profession d’industrie-distillateur au côté de son demi-frère Gaston. À Baduel, il produit pendant 15 ans un rhum dénommé « Source de Baduel ».
En 1953, il reçoit le titre du meilleur distillateur de Guyane. Il est fait chevalier du Mérite agricole ; il est membre de la chambre d’agriculture, membre du conseil d’administration du FIDAG. Membre du conseil d’administration du centre d’apprentissage et de la Banque de la Guyane.
La succession et le combat d’ Ernest Prévot
A la mort de Georges Prévot en 1969, son fils Guy reprend la direction de l’usine, accompagné de Jean- Marie. En 1973, ils sont rejoints par Ernest, alors âgé de 20 ans, qui a une formation de comptable. L’usine est alors divisée en trois entités de gouvernance sous la direction de Guy Prévot :
- Ernest pour la gestion de la partie agricole à Lamirande
- Guy pour la production de l’usine du Rorota
- Jean-Marie pour la branche commerciale
En 1993, Nelly Bellony, la nièce d’Ernest Prévot, est choisie comme nouvelle égérie des Rhums Saint-Maurice. Le mercredi 3 août 1994 Nelly Bellony disparait. La jeune fille de 18 ans est cruellement emportée par une congestion cérébrale. Depuis, sa photo figure sur la bouteille de rhum La Belle Cabresse produite par Ernest Prévot, son oncle et parrain.
En 1986, Ernest rachète les parts de la SARL Rhums Saint-Maurice de Joël Amirault et fonde la société civile et agricole JPE Prévot pour la gestion des plantations de la canne.
Il lui faudra plus de 20 ans pour éponger les dettes de la société. Il modernise l’usine et mécanise la récolte.
En 2007, dans le cadre d’un nouveau projet de développement, Ernest rachète les parts de Jean-Pierre Prévot et devient propriétaire à part entière. Cependant, pour développer le rhum guyanais à l’export il doit s’imposer dans la commission interprofessionnelle des producteurs de rhums (CIRT DOM) pour la répartition des contingents d’importation. En effet les Rhums Saint-Maurice ont été lésés par cette commission interprofessionnelle qui n’accordaient à la Guyane qu’un très faible contingent.
Ernest PREVOT s’est donc battu afin que la Guyane soit reconnue et qu’elle ait à ce titre une place sur le marché hexagonal.
Aujourd’hui, les Rhums Saint-Maurice sont en pleine modernisation et sont donc le produit d’un combat acharné d’un homme qui n’a pas hésité à investir ses fonds propres pour réaliser un rêve et préserver le travail de son père.
Ernest Prévot souhaite voir sa succession reprise par un amoureux du produit, un amoureux de la Guyane.
En 1993, Nelly Bellony, la nièce d’Ernest Prévot, est choisie comme nouvelle égérie des Rhums Saint-Maurice. Le mercredi 3 août 1994 Nelly Bellony disparait. La jeune fille de 18 ans est cruellement emportée par une congestion cérébrale. Depuis, sa photo figure sur la bouteille de rhum La Belle Cabresse produite par Ernest Prévot, son oncle et parrain.
La consécration
des Rhums Saint-Maurice
Les Rhums Saint-Maurice se démarquent des autres rhums par leur caractère aromatique plus prononcé. Une forte présence de molécules volatiles, comme des esters et des composés non alcooliques, renforce la qualité organoleptique des rhums guyanais.
Caractère si particulier qui pourrait trouver son explication grâce au savoir-faire artisanal inhérent à la fermentation, la fraîcheur des cannes et aux petites quantités de rhum produit.
La gamme des Rhums Saint-Maurice se décline en deux grandes lignes de produits : La Belle Cabresse et La Cayennaise. Cependant, des éditions limitées existent et correspondent à des demandes spécifiques relatives à des évènements réguliers et ponctuels de la vie guyanaise.
En 2013 afin de renouveler l’usine des Rhum Saint-Maurice il a été réaliser un investissement de 8 millions d’euros soutenu par la Région Guyane, le Feder et le CNES, qui a permis l’acquisition d’un nouvel outil de production, une rénovation et une mise aux normes des infrastructure immobilières.
Par la suite en 2020, la production de rhum ayant augmenté il a été investi 2,3 millions pour agrandir la station d’épuration des rejets.
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